L’irrigation goutte à goutte est au cœur du projet SIPIK 2
- terreseneaux
- 13 janv.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 janv.
Ce système d’ irrigation, prochainement obligatoire au Kenya, permet des économies substantielles des besoins en eau (-50% sous certaines conditions) tout en permettant une irrigation mieux dirigée tout au long du début à la fin des plantations.
Ci après, le résumé d’un article écrit en anglais.
Résumé :
Irrigation goutte à goutte et récupération des eaux de pluie pour petites parcelles
L'irrigation, qu'elle soit alimentée par pression ou gravité, nécessite une poussée pour transporter l'eau de la source vers les cultures. L'eau peut provenir de différentes sources, et la pression nécessaire dépend de facteurs comme l'altitude, la longueur des tuyaux, et la taille de la zone à irriguer. Des pompes motorisées ou solaires, ainsi que des systèmes gravitaires, sont utilisés pour générer cette pression. La pression peut être calculée en fonction de la hauteur de l'eau, chaque 6O à 90 cm d'eau générant une pression de 1 psi (mesure anglaise de pression) équivalente à 1/15 bar.
A noter : 10 mètres d’une colonne d’eau quelque soit son diamètre correspond à une pression de 1 bar.
Les systèmes d'irrigation goutte à goutte fonctionnent généralement à une pression entre 8 et 15 psi (0,5 à 1 bar), mais des recherches montrent qu'une pression aussi faible que 1 à 2 psi (1/15/1/16 de bar) peut être efficace pour de petites parcelles, réduisant ainsi les coûts d'énergie et permettant l'utilisation de pompes solaires et de tuyaux bon marché. Ces systèmes sont adaptés aux champs plats ou aux tunnels élevés, et des tests ont montré que l'application d'eau reste uniforme à ces faibles pressions.
Des réservoirs d'eau de récupération doivent être correctement dimensionnés pour éviter des pertes de pression. L'eau collectée doit être filtrée pour éviter l'encrassement des tuyaux, bien que des systèmes simples permettent de filtrer les grosses particules.
En conclusion, l'irrigation goutte à goutte à basse pression et la collecte des eaux de pluie représentent des solutions accessibles et durables pour l'irrigation des petites parcelles particulièrement adaptées aux petits agriculteurs.
Drip irrigation is at the heart of the SIPIK 2 project.
This irrigation system, soon to be compulsory in Kenya, allows substantial savings in water needs (-50% under certain conditions) while allowing better managed irrigation throughout from the start to the end of the plantations.
Below is the summary of an article written in English.
Summary: Drip irrigation and rainwater harvesting for small plots
Irrigation, whether powered by pressure or gravity, requires a push to transport water from the source to the crops. Water can come from different sources, and the pressure needed depends on factors like altitude, length of pipes, and the size of the area to be irrigated. Motorized or solar pumps, as well as gravity systems, are used to generate this pressure. The pressure can be calculated based on the height of the water, with each 6O to 90 cm of water generating a pressure of 1 psi (English measure of pressure) equivalent to 1/15 bar.
Note: 10 meters of a column of water whatever its diameter corresponds to a pressure of 1 bar.
Drip irrigation systems typically operate at a pressure between 8 and 15 psi (0.5 to 1 bar), but research shows that pressure as low as 1 to 2 psi (1/15/1/16 of bar) can be effective for small plots, thereby reducing energy costs and allowing the use of inexpensive solar pumps and pipes. These systems are suitable for flat fields or high tunnels, and tests have shown that water application remains uniform at these low pressures.
Recovery water tanks must be correctly sized to avoid pressure losses. The collected water must be filtered to prevent clogging of the pipes, although simple systems can filter out large particles.
In conclusion, low-pressure drip irrigation and rainwater harvesting represent accessible and sustainable solutions for the irrigation of small plots particularly suited to small farmers.




Commentaires